samedi 14 février 2009

Le procès Colonna en appel - suite (14 février 2009 - AFP)

L'ancien secrétaire général et possiblement l'ancien sous-préfet de Corté dont le témoignage à venir est évoqué par le premier pourraient relancer la donne. C'est la grande nouveauté de ce procès en appel. Je ne suis pas dans le secret des dieux et je me garderai de trancher, ce serait parfaitement ridicule. Je peux juste, comme beaucoup, être surpris que des mémoires prennent dix ans pour se rafraîchir. Je note également que l'ancien secrétaire général parle beaucoup avec des peut-être : "Il y a peut-être deux hommes dans la nature qui ont participé à l'assassinat du préfet". Il évoque un mystérieux informateur dont il ne révèle pas le nom (passons) mais également deux complices possibles dont il refuse également de donner les noms. Et là c'est un peu léger. En tout état de cause, il s'agirait de personnes appartenant à la sphère de l'attaque de la gendarmerie de Pietroselle dont on sait qu'une des armes volées est l'arme de l'assassinat du préfet Erignac mais, en soi, et même si certaines personnes ont effectivement échappé à l'enquête, cela ne disculpe pas pour autant Colonna qui fut désigné très tôt par les membres du commando et au sujet duquel Ferrandi a eu la phrase emberlificotée que l'on sait et qui sonne comme une accusation larvée. Cela étant la défense a enfin sous la dent quelque chose de plus concret que la tactique adoptée jusqu'à présent et qui consistait à sommer la magistrature d'acquitter pour prouver son indépendance à défaut d'être convaincu de l'innocence de l'accusé. Bref cela vaut mieux qu'un simple chantage politique.

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