samedi 13 juin 2009

L'Organisation Mondiale de la Santé confirme : le ridicule ne tue plus

J'hésitais dans le classement : suite de l'affaire Erignac ou épisode vaudevillesque des relations France - Corse. J'ai finalement opté pour la seconde solution. Voilà que le parquet général de Paris veut venger Wascogne en demandant des mesures disciplinaires aux bâtonniers du cru lesquels n'auraient pas dû refuser la commission d'office. Si cela peut se concevoir en terme de procédure pénale en droit interne, en revanche cela entre en conflit avec la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme (art. 6) et avec le simple bon sens. Saint Paul l'a dit une fois pour toute "la lettre tue, l'esprit vivifie" (2 Cor. 3. 6) même si cela visait, dans son contexte, la loi mosaïque. Décidément Paris ne comprend pas grand'chose à la Corse et tenir une bouffonnerie ("procès birman" en parlant de la conduite du procès Colonna) pour une insulte de lèse-justice c'est donner du poids au bouffon. Que cherche-t-on ? Espérons que les réponses mesurées et argumentées des bâtonniers aideront Paris à se contenter d'un point final.

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